Dimanche 21 Décembre 2008 Les Caisses de Jean-Jean |
Animateur : Abel BONIFACY
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Dénivelée = 100 m Distance = 14 km |
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Notre sentier de randonnée passe juste au dessus du parking que nous venons de quitter. |
Nous pénétrons dans la garrigue avec la ferme intention du lutter de toutes nos forces contre le Mistral, qui souffle en fortes rafales. |
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La file s' est quelque peu désorganisée car Eole a renversé quelques uns d' entre nous sur le bas côté. |
Abel décide alors de descendre le versant sud de la colline afin de rechercher une relative accalmie. |
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Face à nous, les champs d' oliviers forment des alignements parfaits devant le village de Mouriès. |
Notre groupe retrouve pour l' instant, un peu de calme. |
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Nous débouchons sur la route qui conduit à Mouriès et qui contourne le château de Servanne. |
Nous longeons de belles oliveraies abritées derrière une barre rocheuse. |
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Puis nous pénétrons à nouveau dans la garrigue, embellie par les argelas fleuris. |
Une falaise de calcaire blanc se dresse à notre droite. |
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Nous marchons à l' ombre de l' immense rocher, poussés par le vent qui n' a pas faibli. |
Nous arrivons enfin tout près des fouilles en cours, dans les caisses de Jean-Jean. |
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Depuis le site archéologique, on distingue parfaitement les Caisses de Jean-Jean prises dans l' étau de deux barres rocheuses. |
En poursuivant notre périple vers l' Est, nous passons devant un coeur que le lierre semble vouloir dessiner. |
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le terrain s' étant assez élevé, nous pouvons contempler plein Sud, le golfe de Servannes. |
A l' Est, se dresse la montagne des Opies. |
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Nous rebroussons chemin pour sortir des Caisses de Jean-Jean. |
Abel nous entraîne sur une petite route goudronnée qui traverse des milliers d' oliviers. |
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La nature nous offre tout une palette de couleurs. |
Nous trouvons un abri de fortune, contre les murs d' un mas en ruine. |
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Après une petite heure de repos, nous repartons sur un chemin forestier. |
Le bruit de l' eau nous attire vers une jolie cascade. |
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A la croisée des chemins, nous bifurquons plein Sud. |
Sous cet ouvrage à peine visible, circule une rivière souterraine. |
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Nous passons sous le pont-aqueduc qui alimente la région, en eau d' arrosage. |
Un troupeau de moutons suffit pour détourner notre attention. |
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Sur le terre-plein de l' ancienne voie ferrée "Arles-Salon", nous traversons un canier courbé par le vent. |
Quelques obstacles nous font faire de l' exercice. |
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La ligne droite qu' empruntait autrefois le train, nous semble interminable. |
Nous voici enfin arrivés sur notre parking, enivrés par un air très tourbillonnant. |