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Dénivelée = 390 m Distance = 14 km |
Animation : Hervé MONIER
Effectif = 11
C'est depuis le parking du Camp de César situé au Nord-Ouest du village de Laudun que nous démarrons notre randonnée. Nous prenons la direction des ruines de la chapelle de Saint-Jean de Rouzigue. Nous sommes dans une forêt de pins d'Alep sur un sentier relativement plat et souple. Soudain nous bifurquons à gauche sur une sente qui s'élève sévèrement au milieu d'amas de pierres. Enfin sur le plateau nous arrivons face à la chapelle en ruine de Saint-Jean de Rouzigue. A quelques encablures du monument, nous avançons jusqu' à la faille naturelle du Pas du Loup qui ne laisse qu'un passage de 27 cm. à ceux qui veulent bien l'emprunter. Aucun d'entre nous n'a l'envie de tenter le diable ! Après un premier belvédère nous permettant d'admirer la vallée du Rhône s'étendant de Bagnols sur Cèze au village de Laudun avec pour toile de fond le Mont-Ventoux, nous rencontrons en bord de sentier une statue de bronze représentant Vestale, prêtresse de la Rome Antique qui avait pour fonction de veiller sur le feu sacré. Un second belvédère surplombe les villages de Ossan et de Laudun. Nous approchons maintenant de l'Oppidum du Camp de César et découvrons les ruines d'un site où César ne mis probablement jamais les pieds. C'était une ville antique de 18 hectares dominant le couloir rhodanien ainsi que le confluent des vallées de la Cèze et de la Tave. En fait, l' origine de cet Oppidum est Celte (les Volques Arécomiques). C'était un camp fortifié utilisant un plateau naturel entouré de falaises sur trois côtés et fermé par une muraille sur le quatrième côté. Nous naviguons entre l'emplacement de l'ancienne basilique et la porte principale. Une statue du Préfet de l'Annone trône devant la muraille défensive de 1,50 m. d' épaisseur qui était épaulée de tours circulaires dont une seule est encore visible. Après avoir lu les divers panneaux explicatifs nous quittons le Camp de César et apercevons une autre statue qui représente Sucellus, Dieu gaulois pastoral, protecteur des troupeaux et des récoltes mais aussi détenteur de la prospérité. Un troisième belvédère nous rapproche de Laudun. Nous repartons dans le but d'atteindre la chapelle Saint-Pierre de Castres mais décidons de grimper vers un quatrième belvédère plus difficile d'accès, puisque situé en haut d'une belle montée. C'est au pied de celui-ci que nous posons nos sacs pour le pique-nique de milieu de journée. Après un repos bien mérité, nous descendons ce que nous avions monté et nous nous orientons vers la Combe d'Enfer. Le terrain est assez accidenté avec quelques montées et descentes jusqu'à ce qu'un grand mur de pierres de taille apparaîsse derrière les arbres. C'est celui de la chapelle Saint-Pierre de Castres. Une première communauté de bénédictins s'y serait établie à l'époque gallo-romaine. En mars 1629, elle aurait servit de refuge aux laudunois lors de la peste. Peu avant 1789, il y avait peut-être encore des moines dans ce lieu de retraite. Après avoir effectué une halte bienfaitrice à l'ombre de cet édifice, nous repartons en direction de Laudun, sans oublier de faire une photo du groupe. Après avoir négocié une longue descente sur un sentier étroit, nous tombons sur un large chemin de terre qui donne accès à de superbes propriétés et qui nous ramène au parking du Camp de César. |
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