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Dénivelée = 400m     Distance = 14,7 km

 Animateur : Jacques LUCAS

 

 Effectif   = 29

 

 

  Nous avons choisi un parking à l'extrémité Ouest de la zone du Colorado , sur le côté du restaurant.

 Une cheminée de fée se présente à nous, avant que nous eussions fait le moindre pas.

 

 

 

Nous prenons le chemin qui se dirige vers la montagne.

Le chemin devenu sentier, serpente entre les pins tout en s'élevant sévèrement.    

 

 

 

     Nous arrivons sur la crête de la chaîne Sud, des montagnes de Rustrel.

Une petite borie se trouve au bord du sentier.  

 

 

 

 Nous longeons un immense champ de lavandins.

  

 

 

 

 Nous grimpons dans une zone forestière.

   Une nouvelle terre agricole tangente notre parcours.

 

 

 

    Nous parcourons un instant, une petite route goudronnée.....

.....puis nous pénétrons dans l'extrêmité Est du Colorado Provençal.

 

 

 

Sur une aire de sable blanc réchauffée par le soleil, nous nous octroyons une heure de repos.  

   

 

 

 Derrière nous, se dresse une belle falaise d'ocre presque blanc.

 

 

 

 Nous reprenons notre randonnée à travers bois.

Nous surplombons une montagne de sable ocreux.  

 

 

 

   En contre-bas apparaît l'entrée d'un ancien tunnel d'exploitation de l'ocre avec   un tronçon de rail qui n'a jamais été démonté.

      On imagine tout ce qu'il a fallu creuser pour récupérer le sable ocreux.

 

 

 

   Nous poursuivons notre périple dans un labyrinthe fait de multiples sentiers.

    Des rails de wagonnets ont été laissés à l'abandon sur une bute de sable.

 

 

 

Nous utilisons une passerelle en bois qui enjambe le Doa, petit cours d'eau traversant le Colorado Provençal.  

      Le terrain est maintenant très plat.

 

 

 Derrière les arbres, surgit une belle cheminée de fée aux couleurs rougeâtres. Une arrêté municipal nous interdit d'utiliser le sentier d'accès qui nous permettrait d'approcher cette curiosité.

 

 

 

Nous contournons un caniveau constitué de tronçons de blocs taillés dans la pierre calcaire.     

    Chacun semble attiré par ce monticule arrondi d'ocre rouge.

 

 

 Nous pénétrons dans une zone aux multiples couleurs.

 

 

 

   C' est Jean Allemand surnommé "Jean de l' Ocre"qui donna en 1871, le premier coup de pioche destiné à l' extraction de l' ocre. Mais ce n' est qu' à partir de 1885 que démarra vraiment la production. Plusieurs exploitations familiales se créèrent dans un contexte économique favorable jusqu' à la guerre de 39-45. Sur la commune de Rustrel, 84 ouvriers extrayaient le minerai dans 20 chantiers. L' apogée se situe en 1929 où l' on produit 40 000 tonnes d' ocre dont 98% partent à l' exportation. En 1990 on ne produit plus que 2 000 tonnes car depuis 1950, les colorants synthétiques font effondrer la production des pigments naturels. A Rustrel l' exploitation s' arrête en 1992, cependant la Société des Ocres de France continue à faire fonctionner les carrières de Gargas et vient parfois prélever le minerai rouge à Rustrel.

  

                                                                                                                   

 

 

 Ces pics rocheux nous font un peu penser aux "pénitents des Mées".   

  C' est la cuirasse de fer au dessus des sables blancs qui a tout naturellement  fait nommer ce lieu, "la falaise rouge".

 

 

 L'ocre est une roche ferrique composée d'argile pure (kaolinite) colorée par un pigment d'origine minérale (un oxyde de fer : l'hématite pour l'ocre rouge, la limonite pour la brune et goethite pour la jaune). Cette argile colorée est amalgamée aux grains de sable (quartz) et les ocres se trouvent dans le sol sous forme de sables ocreux composés à plus de 80% de quartz. Les ocres de Rustrel nous offrent des dizaines de nuances colorées.

 

 

 

     En avançant, chacun détourne la tête dans tous les sens car le spectacle est     grandiose.

Les couleurs des ocres du Colorado Provençal contrastent avec les tons de vert de la végétation du massif forestier du Luberon.

 

 

 

Dans un passage délicat, Alain et Antoine assurent la sécurité.   

  Nous suivons une trace aléatoire qui nous dirige vers le cap indiqué par le GPS.

 

 

 Depuis les hauteurs, nous constatons que la végétation reprend ses droits dans les anciennes carrières d'ocre.

 

 

 

   Nous retraversons le Doa, mais cette fois-ci il n'y a pas de passerelle.

        Nous accédons à une petite route goudronnée qui dessert le hameau de       Bouvène.

 

 

 

Sentant "l'écurie" se rapprocher, le groupe allonge le pas.

  

 

 

 

   Afin de nous écarter de la D 22, le PR passe au bord des champs cultivés.

  Le chemin de la forge nous conduit jusqu'à notre parking.

                

 

 

 

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