Dimanche 31 Mai  2009

  Manon des Sources dans les contreforts du massif de l' Etoile

 

Un Clic pour arrêter ou redémarrer la Musique

 

Dénivelée =  350 m     Distance = 12 km

 

 

 

 

 

 Sur le parking de l' établissement thermal des Camoins, nous attendons que l' on nous appelle pour démarrer la randonnée.

        C' est avec un groupe d' une cinquantaine de personnes que nous        remontons le chemin de la Treille

 

 

 

 Près de l' église du village de la "La Treille", Monsieur le Curé nous attend. Eliacin notre guide, est tout retourné.

            Monsieur le Curé tente de rassurer Aimée car sa fille Manon, est            injustement recherchée pour de petits vols.

 

 

 

      A la terrasse du café nous rions des répliques faites au notaire (sourd) Monsieur "Belloiseau" par Monsieur le Maire "Philoxène" , par Monsieur      l' instituteur et par quelques villageois des "Bastides Blanches" que nous finissons par devenir, tant notre implication se fait grandissante.

 

 

 

 

 Après avoir bu un petit café nous partons dans les collines du Galabran.

   Notre animateur d' époque, nous fait prendre un petit   sentier ombragé.

 

 

 

 Nous débouchons dans une clairière où se trouve César (Le Papet Soubeyran ) puis Ugolin qui finit par avouer qu'il aime Manon, la jeune bergère qui vit dans la grotte de Batistine.

 Chacun vit de très près l' événement soit debout, soit assis.

 

 

 

  Ugolin finit par rencontrer la sauvageonne Manon et lui déclarer son grand amour. Mais celle-ci le toisant d' un regard froid, le repousse cruellement.

 

 

 

 

 

 Nous voici repartis vers les sommets. Il est vrai que certains ont trouvé le "raidillon" un peu dur.

 

 

 

 

 A l' horizon nous distinguons les quartiers Sud de Marseille.

 Nous arrivons près du bassin où "catastrophe", l' eau ne coule plus.

 

 

 

 Le conseil municipal du village écoute les paroles savantes de Monsieur "l' ingénieur de la régie des eaux" qui malgré de nombreuses hypothèses ne peut apporter de solution à cet arrêt soudain de l' eau.

    Nous sommes invités à prendre notre repas, avant que le son d' une    cloche ne tinte le rappel.

 

 

 

 Pour conjurer le sort, une messe est décidée par tous les villageois et lors de son sermon, Monsieur le Curé ne manque pas de s' en prendre    à ceux qui d' habitude passent le temps de la Sainte Messe à la    terrasse du café.

 Tous les habitants des "Bastides Blanches" sont réunis et l' un d' eux avoue avoir  vu Ugolin et César boucher la source qui aurait pu alimenter la propriété des Romarins que Jean de Florette, le père de Manon avait acquise. Mais bientôt on s' aperçoit que le bourg entier devient l' émanation d' une culpabilité collective car chacun connaissait la forfaiture qui finalement, conduisit Jean de Florette à la mort. Ugolin part en courant....!

 

 

 

 Après quelques minutes de marche, on nous conduit jusqu' au pied de   l' arbre où Ugolin vient de se pendre de désespoir et de remords.

    Encore tout émus de cette scène tragique nous remontons encore une    pente très raide.

 

 

 

 On nous convie à effectuer une procession pour faire appel à la bonté divine (Juste à ce moment là, une averse s' abat sur nous).

 

 

 

 

 Malgré les gouttes de pluie qui commencent à tomber nous écoutons religieusement le chant de la procession.

 Soudain du haut de son rocher, Monsieur l' instituteur nous demande de le rejoindre pour rechercher Manon.

 

 

 

 Nous sommes à la rencontre de Manon avec Monsieur l' instituteur. Suite aux événements, ce dernier avait bien compris que la jeune fille avait tari la source.

 Soudainement les deux jeunes gens sont attirés l' un vers l' autre. Ils sont maintenant décidés à déboucher la source et sauver le village.

 

 

 

 Sous le soleil qui a refait une apparition nous parcourons la crête, juste avant de redescendre vers "La Treille".

 Au loin, la "Bonne Mère" se perd dans la brume.

 

 

 

 En cours de route, un long temps s' étant virtuellement écoulé, nous   apprenons de la parole même d' Aimée, que sa fille Manon vient           d' accoucher d' un magnifique garçon de 8 livres.

 Le "Papet" qui revient du cimetière rencontre Delphine qui finit par lui avouer qu' il n' est autre que le père de Jean de Florette. Sans cette lettre que César n' a jamais reçue, lui annonçant qu' il allait être père,    l' histoire de Manon des Sources n' aurait jamais existée.

 

 

 

 L' histoire étant terminée, nous rentrons par les ruelles du village.

 Nous sommes accueillis à un vin d' honneur où chacun peut côtoyer les acteurs de la pièce. Merci à tous pour votre professionnalisme, pour votre talent, pour votre organisation. Nous avons vraiment passé une merveilleuse journée.     Encore "Merci les Artistes"....!

 

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