Dimanche 16 Décembre 2007

 Le Mont Paon et la Chapelle Saint-Peire (13)

Dénivelée =  395 m     Distance = 18 km

 Sur le chemin de la Grand-Draille, le froid n' a pas atteint notre bonne humeur.

 Nous remontons la route qui mène au Mas d' Auge....et au Mont Paon.

 Nous passons devant l' entrée Nord-Ouest du château d' Estoublon.

   Face à un champ d' olivier, se dresse une petite colline qui nous    cache le Mont-Paon.

 Nous sommes en bordure de la falaise derrière laquelle se cache le Mont Valence.

     Pour franchir un petit ruisseau, nous passons sur de gros tubes     métalliques.

 Nous commençons à grimper un sentier très étroit et caillouteux.

 Dans la garrigue, nous traversons les "Quercus coccifera" c' est à dire les chênes Kermès.

 A notre gauche nous percevons le sommet de la petite colline qui nous cachait tout à l' heure le Mont Paon. En arrière, apparaît le Mont Valence.

 Dans une trouée de la végétation, le château d' Estoublon émerge de la brume matinale.

 Un mur de pierres nous signale les prémices d' une civilisation ayant atteint cette colline.

 La roche blanche du sommet du Mont Paon est maintenant tout près.

     Les ruines d' un mur de fortification ont été mises en valeur par un     récent débroussaillement.

 Nous profitons d' un abri de circonstance pour un peu nous réchauffer au soleil.

   Un puisard et diverses cavités creusées dans la roche, témoignent de   la présence de l' homme dans ces lieux.

  Sur le sommet du dernier rocher de la colline, a été implantée une  borne géodésique d' altitude 230 mètres.

   Alors que nous nous apprêtons à repartir, Michel vérifie avec son   GPS, l' altitude du Mont Paon.

 Avant de redescendre, chacun semble vouloir s' imprégner du fantastique panorama qui s' ouvre sur 360 degrés.

 Paraît-il que la pierre froide procure d' intenses sensations. Nos quatre copines peuvent en témoigner.

 Un dernier regard sur le Mont Valence.

 Nous apprécions la propreté des lieux.

 Dans le vallon des Marettes, le Petit Mas est à peine visible.

 Claude nous fait redescendre par une petite sente qui nous fait frôler la végétation.

 Nous débouchons sur la petite route goudronnée que nous avions empruntée à l' aller.

 En légère descente, nous allongeons le pas.

 Dans un coin de bois ensoleillé, nous faisons la pose de midi et demi.

 Nous nous engageons sur un tracé dit " alléatoire" en direction du Vallon de Cabrières.

 Le cap semble bon. Claude et Michel avancent d' un pas déterminé.

     Nous traversons une clairière aux herbes hautes et asséchées.

 Dans la garrigue jonchée de bois morts, la progression est plus difficile mais tout se passe bien.

 Nous tombons enfin sur un large chemin de terre qui su conserver la neige tombée il y a deux jours.

 Dans un virage du chemin, Claude nous arrête face à la Chapelle Saint-Peire.

 Compte tenu de l' autorisation exceptionnelle qu' a obtenu Claude pour nous faire visiter cet édifice, les recommandations préalables sont dispensées.

 Dans une zone où ont eu lieu des fouilles archéologiques Claude nous donnent des explications circonstanciées.

 Il semblerait qu' une rénovation de cette Chapelle soit à l' ordre du jour.

 Poursuivant notre chemin par le vallon de La Lèque, nous passons tout près des falaises qui font le bonheur des escaladeurs.

    Nous voici face au rocher que les Fontvieillois appellent "l' Homme    de la Léque".

 Dans cette cavité occupée maintenant par un arbre, des traces laissées par l' homme font supposer que ce fut un lieu habité.

      Nous quittons ce lieu magnifique et nous dirigeons vers la route de      Saint-Jean.

   Au passage, nous marquons le pas devant la Chapelle de   Saint-Jean-du-Grès datant du XIème siècle, ancienne paroissiale   jusqu' au XVII ème siècle (ancien lieu de pèlerinage pour la pluie).

       Nous passons près du Mas des Fontêtes, puis nous remontons la       Grand-Draille pour rejoindre notre lieu de départ.

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