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Dénivelée = 400 m     Distance = 14,5 km

     Nous voici garés sur le parking situé face au musée Urgonia (et Office de Tourisme), dans lequel on y découvre l' histoire du site d' Orgon depuis 130 millions d' années avec de nombreux fossiles, ainsi que de nombreux vestiges laissés par l' homme depuis 10 000 ans environ. Une exposition ornithologique est également consacrée à 13 espèces d' oiseaux protégés dans les Alpilles.

     Notre but n' étant pas de visiter le musée Urgonia, ancienne prison du XVIIème siècle où les forçats faisaient une halte sur le chemin qui les menaient au bagne de Toulon, nous descendons vers le centre du village.

  Nous arrivons à la porte Sainte Anne où passa Napoléon 1er le 26 avril 1814.

    Nous faisons face à l' église Notre Dame de l' Assomption bâtie en 1325.

Si la porte de l' Hortet n'a pas été franchie par Napoléon 1er, elle l' aura été par le C.A.P.F.

          Depuis notre visite en 2011, la rampe en terre battue a été confortée par un magnifique mur de          soutènement en pierres du pays.  

      Le sentier s' élève vers les ruines du château du Duc de Guise, ancienne place forte et prison qui fût une résidence des Templiers.    

     Au loin se profile le clocher de Notre Dame de Beauregard.

  A notre droite, nous sommes éblouis par la blancheur d' une usine......   

 ......Alors que nous sommes bien au dessus des toitures du village.    

 Deux grosses citernes en béton armé   sont probablement les réserves en eau de la population d' Orgon.  

        Peu après en haut du sentier, se dévoile la basilique Notre Dame de            Beauregard, à peine cachée par la végétation environnante.

Notre-Dame de Beauregard était un centre religieux bien avant l' ère chrétienne. Dans cet ancien oppidum celto-ligure du 2ème âge du fer, la basilique fut édifiée en 1878 par le chanoine BONNARD d' après les plans de l' abbé POUGNET. 

  Nous contournons ce grand édifice pour descendre jusqu' à la grande croix.   

     A notre gauche nous distinguons les ruines du château ainsi que l' autoroute     longeant la Durance.

Chacun aura bien sûr trouvé les trois personnes manquantes sur la photo.

Laissant derrière nous la plaine de la Durance, nous remontons en direction de la basilique.

     Après avoir franchi une ceinture de fortification liée au château, nous arrivons à la vigie à côté de laquelle a été érigée par des pèlerins, une croix.

     De notre promontoire l' édifice religieux est encore visible.

     Nous repartons plein Sud pour rejoindre une petite route descendante.

     Nous quittons la route pour prendre à gauche un sentier qui plonge dans le vallon.

 Le petit lac bien que tout simple, possède un certain charme.

     Nous quittons le niveau de l' eau dormante pour nous élever dans la colline.

     Sur le plateau d' Orgon le chemin s' est élargi.

   A la tour de pierres, nous effectuons notre pause repas.

L' édifice devant lequel nous prenons notre repas, était l' une des tours du télégraphe Chappe, construite en 1821. Les tours étaient espacées d' environ 10 km et communiquaient les unes aux autres par l' intermédiaire de 2 bras fixés à un mat. Il existait 120 positions possibles qu' il fallait traduire selon un code établi. Un message entre Paris et Toulon mettait environ 15 minutes pour arriver. ( Au loin se dresse le massif du Mont Ventoux).

     Nous voici repartis sur le plateau.

     La station de communication devant laquelle nous passons procure un peu moins de "feeling" que notre tour Chappe.

     Entre les chênes verts, le chemin est légèrement humide.

     Dans la forêt de pins d' alep, nous marchons sur le calcaire.

     Nous descendons maintenant le chemin Urgonien.

     Face à nous se trouvent la carrière et l' usine de l' entreprise Omya.

   En bordure du chemin nous découvrons une tombe rupestre.  

      Une aire aménagée nous permet d' avoir une vue plongeante sur la zone       industrielle. Des panneaux explicatifs complètent le décor.

 Cette carrière est exploitée depuis l' époque romaine mais l' entreprise Omya y travaille depuis 1957 pour produire du carbonate de calcium. Ce dernier est destiné à l' industrie de la peinture, du papier, du plastique, du caoutchouc, de la pharmacie, de l' alimentation humaine et probablement du bâtiment. Les calcaires Urgoniens qui s' y trouvent, ont été formés il y a environ 115 millions d' années au cours du crétacé inférieur. Il est même dit qu' Orgon est le site éponyme du calcaire Urgonien.

 Forts d' avoir acquis quelques connaissances, nous atteignons les premières maisons.    

  Face à nous se dressent les vestiges du Château. Notre parking n' est plus qu' à une centaine de mètres.

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