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Dénivelée = 300 m Distance = 13,1 km

Animatrice : Henriette MONIER

Effectif = 26

Sur le parking à l'entrée de Remoulins côté Gardon, chacun se prépare derrière son véhicule.

A l'extrêmité du parking sont exposées des pièces de l'ancien pont suspendu de Remoulins datant de 1830.

Nous traversons le pont qui enjambe le Gardon

Après le petit barrage, les eaux du Gardon se séparent en deux bras provisoires.

Après avoir remonté la D 981 sur 500 mètres environ, nous bifurquons à gauche sur un chemin goudronné grimpant.

Le bitume est vite remplacé par la terre battue.

Au loin, nous distinguons la silhouette du Mont-Ventoux.

En contre-bas coule le Gardon, alors que la haute cheminée d'Aramon nous sert de point de repère.

Le chemin bien dégagé traverse des petits chênes verts.

Nous revoyons le Gardon bordé par les vieux quartiers de Remoulins.

Le terrain relativement plat est propice à quelques échappées.

Nous contournons une grosse citerne verte.

Une seconde citerne se trouve à proximité du sentier.

Nous sommes prêts à franchir le pont aqueduc romain de la Combe de Valmale.

Puis nous débouchons sur le site du Pont du Gard.

Face à nous, sur l'autre rive du Gardon, se dresse un grand bâtiment à cinq étages.

Nous sommes admiratifs à la pensée que plus de mille romains ont travaillé pendant 15 ans (première moitié du 1er siècle) pour réaliser cet ouvrage long de 275 mètres, haut de 49 mètres et comportant 3 niveaux. C' est la partie monumentale d' un aqueduc de 49 702 mètres qui transportait l' eau de la Fontaine d'Eure jusqu' à la ville romaine de "Nemausus" appelée aujourd' hui "Nîmes". Le débit moyen à été estimé à 40000 m3/Jour. Par gravité, l' eau mettait 1 jour pour parvenir depuis son point de captage jusqu' à la ville de Nîmes.

Nous partons traverser le Gardon en nous dirigeant vers le Pont du Gard

Ici depuis le pont, nous obtenons une magnifique vue sur la partie aval du Gardon.

Quelques détails du pont sont surprenants. Les pierres saillantes servaient de points d'appui aux échafaudages.

Nous longeons un instant la rive gauche.

Les reflets dans l'eau claire, subliment les formes circulaires de l'architecture romaine.

Puis Henriette nous fait grimper un escalier en béton.

Notre chemin nous conduit sur la rive gauche du Gardon jusqu' à une plate-forme rocheuse qui nous permet d' apprécier l' élégance et la majesté du Pont du Gard.

Nous empruntons le GR6 qui s' engage dans le plateau forestier.

Puis nous quittons le GR6 pour suivre les ruines du pont aqueduc romain situé en amont du Pont du Gard.

Le parcours est bien aménagé.

Contre l'ouvrage romain, nous posons nos sacs.

Nous repartons en suivant les vestiges de l'ouvrage romain, qui à l'époque de son fonctionnement, eut de sérieux problème d'étanchéité.

Une fois arrivés à la limite de la D 981, nous tournons à gauche sur un large chemin de terre.

Nous arrivons devant les ruines de la chapelle Saint-Pierre.

Nous contournons cet édifice construit sur l'emplacement d'un site Gallo-Romain. Elle se caractérise par une nef formée de deux travées, voûtées plein centre, séparées par un arc doubleau. L'abside demi-circulaire en forme de four est surbaissée par rapport à la nef. Certains éléments d'architecture permettraient de dater la chapelle du XIème siècle (fenêtres en meurtrières, abside grossièrement taillée), mais d'autres éléments (décoration en dents d'engrenages), la situent plutôt au XIIème siècle.

Une petite route goudronnée nous fait prendre la direction du Pont du Gard.

Soudain Henriette nous fait pénétrer dans un bois.

Nous arrivons devant de magnifiques sculptures toutes en inox, faisant face à l'ouvrage romain.

Chacun commente à sa façon les oeuvres d'art.

Nous nous arrêtons devant l' un des trois oliviers qui furent amenés depuis une vallée froide et aride de l'Espagne et plantés le 23/09/1988. Ces arbres datent de l' an 908.