Dimanche 14 Juin 2009

 Le Vallon de la Sénancole (84)

Animateur : Pierre-Jean LATREILLE

 

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Dénivelée =   535 m     Distance = 18,5 km

 

 

 

 

 

 C' est aux alentours de 9 heures que nous nous garons sur le parking de Gordes, face à la gendarmerie.

 Nous remontons la route qui nous conduit au centre de Gordes.

 

 

 

 Nous arrivons face au château datant de 1031 et reconstruit en 1525. Restauré avec soin, il lie l' architecture du Moyen Age à celle de la Renaissance avec ses grosses tours rondes (avec terrasse pour l'artillerie) et ses hauts murs percés de trois étages de fenêtres «renaissance». Le château de Gordes abrite l' hôtel de ville et le Musée Pol MARA, peintre contemporain Flamand et citoyen de la ville de Gordes.

 Nous descendons la ruelle qui passe devant la grande porte de l' église. L' église de Gordes est de style roman. Datant du 12ème siècle elle était dédiée à Notre-Dame. Au 18ème siècle elle fut réédifiée et consacrée à son protecteur l' évêque d' Uzès, Saint Firmin.

 

 

 

 Dans un couloir qui sépare les maisons, nous apercevons la vallée du Calavon.

          La rue de l' Eglise a su garder ses pavés antiques qui descendent          jusqu' au   pied du village.

 

 

 A l' époque gallo-romaine, le village de Gordes constituait le principal oppidum de la Cité de Cavaillon dont le diocèse était l'un des plus anciens de la Gaule. Car le hasard historique a fait de Gordes, et ceci jusqu'à la révolution, une place frontière relevant, d'une manière assez particulière, d' un diocèse situé en pays étranger. Gordes a été un oppidum de la tribu des Vulgientes ou Vordenses qui ont donné leur nom à la bourgade primitive, par la transformation coutumière du V initial en G (Vordenses - Gordenses) à l' époque Gallo-Romaine. Classé un des plus beaux villages de France, Gordes a su se tailler une réputation mondiale dans le respect de son passé et de ses traditions.

 

 

 

 

 Après avoir traversé la D 15, nous empruntons un chemin descendant, bordé de deux grands murs en pierres sèches.

 Très vite nous devons constater l' alignement de sacs et de bâtons, suite à des besoins dits "naturels".

 

 

 

 Nous quittons le confort monotone des chemins goudronnés pour attaquer une sente quelque peu caillouteuse.

 

 

 

 

 La forêt du vallon de la Sénancole est essentiellement constituée de chênes verts, de genèvriers de Phénicie, avec également du buis, des pins d' alep et des chênaies blanches.

 Le site est rattaché aux Monts du Vaucluse, vaste massif montagneux orienté Est-Ouest, situé entre le Mont Ventoux et le Luberon. Le climat est de type méditerranéen avec une aridité très marquée car l' eau se perd dans un calcaire très poreux.

 

 

 

 

 Sous un soleil de plomb, la rudesse de la pente est accentuée par l' instabilité des pierres.

 

 

 

 

 Au loin, nous apercevons enfin l' Abbaye de Notre-Dame de Sénanque.

 Derrière un mur de pierres, la façade Sud du bâtiment fait face à un grand jardin.

 

 

 

 

 

 

 Nous passons tout près de l' église Abbatiale et quelques uns d' entre nous y font une petite halte. Typiquement cistercienne par son dépouillement extrême, l'église est construite en forme de croix. Aucun décor ne doit troubler la prière et le recueillement des moines. Seule, la lumière, symbole de Dieu doit moduler l'espace.

 

 

 

L' Abbaye de Notre-Dame de Sénanque a été fondée sur le territoire de Gordes le 23 juin 1148 (9 de calendes de juillet), à l' initiative d' Alphant (ou Alsaur), évêque de Cavaillon, par des moines cisterciens venant de Mazan (ou Mansiade) dans l' Ardèche. Ceux-ci vinrent s' installer dans l' étroite vallée de la Sénancole qui faisait partie de l' apanage des seigneurs de Gordes. Au mois d' octobre 1150 l' un d' eux, Guiran de Simiane, la donne à Pierre, premier abbé. En 1544 lors des guerres de religion, le monastère est incendié par les vaudois et le bâtiment des convers détruit. L' abbaye fut un temps abandonnée. Une partie se visite comme le cloître ou encore la salle capitulaire. Une autre (l' aile la plus récente au nord) a servi de musée du "Sahara" à l' étage et boutique de souvenir en rez-de-jardin. Cette boutique est maintenant utilisée pour vendre des livres. Les moines cisterciens (issues de l'abbaye-mère de l'Île Saint-Honorat) revinrent en 1988. Actuellement, 6 moines y résident, ce qui fait de l' abbaye une dépendance de l' abbaye de Lérins.

 

 

 

 

 Après avoir traversé le parking, nous remontons vers le la D 177a.

 

 

 

 

 Puis par le GR 6 - GR 97, nous longeons un instant le vallon de Châteauneuf pour monter jusqu' à la piste de la Pouraque.

 

 

 

 

 Sur le plateau, nous prenons un repos bien mérité car les organismes ont été atteints.

 Nous repartons tout fringants. Nos femmes ont même appris à marcher au pas.....!

 

 

 

 Sur la piste de la Pouraque, nous pouvons quitter nos casquettes car un voile nuageux nous apporte une fraîcheur toute relative.

 Au Nord la calotte blanche du Mont Ventoux est à peine visible.

 

 

 

 Nous retraversons la D 177a au lieu dit des "trois termes".

 Puis nous descendons vers le vallon de Ferrière.

 

 

 

 Nous nous dirigeons vers le versant Est de la montagne.

 

 

 

 

 Le sentier qui s' est élevé, surplombe le fond du vallon.

 

 

 

 

 Nous passons au dessus de l' Abbaye Notre-Dame de Sénanque.

 Nous traversons une dernière fois la D 177à pour plonger sur Gordes.

 

 

 

 Le sentier rocailleux serpente entre les murs de pierres sèches. Certains ont été totalement restaurés.

 

 

 

 

 Par un chemin goudronné, nous arrivons dans les quartiers extérieurs de Gordes.

    Nous retrouvons notre parking légèrement éprouvés et heureux d' avoir    accompli une merveilleuse randonnée.

 

 

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