Mercredi 13 Avril 2011

 Les Gorges et les Moulins de la Véroncle (84)

 

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Animateur : Pierre-Jean LATREILLE

 

Dénivelée =  390 m     Distance = 12,7 km

 

 

 

 

 

 Nous avons choisi le parking situé au pied du village de Joucas.

           Il nous suffit de lever les yeux pour nous trouver en face           plusieurs maisons perchées.

 

 

 

 Nous remontons la rue principale.

 Puis nous grimpons à notre droite une ruelle caladée.

 

 

 

 Nous serpentons entre les murs de pierres sèches des habitations.

         Arrivés au sommet du village, nous tombons sur une large aire          goudronnée et prenons la direction Nord-Ouest.

 

 

 

 Nous quittons un large chemin pour suivre à notre gauche une sente très caillouteuse.

                Les indications sur le tronc d' arbre nous donnent deux                possibilités. Nous choisissons la direction de Gordes.

 

 

 

 Le sentier longe quelques terres cultivées.......

 .....Puis s' enfonce dans un bois de pins d' alep.

 

 

 

 Sur le bas de la légère descente, les petits chênes verts deviennent de plus en plus nombreux.

          Nous arrivons aux "Grailles", point de départ des gorges de la          Véroncle où se trouve un premier moulin restauré en maison          habitable.

 

 

 

 

 Le chemin s' élève au dessus du vallon, côté rive droite.

       A notre gauche, nous pouvons admirer la face Est du village de      Gordes.

 

 

 

 Arrivés à une borne métallique jaune, nous plongeons dans le fond du vallon.

      Une échelle métallique nous fait franchir un à-pic de quelques      mètres.

 

 

 Nous voici arrivés devant le moulin de Cabrier car Bénoni Cabrier en fut le dernier meunier. Ce moulin a fonctionné du XVIème au XIXème siècle et a été agrandi à une époque indéterminée. Il est du type "roue horizontale" . Le canon d' eau était orienté en partie basse sur le "roudet" qui se mettait à tourner entraînant l' axe vertical ou "bassègue" ainsi que la meule dite "courante" qui frottait sur la meule dite "dormante".

 

 

 

 

 Les deux meules et l' axe vertical sont encore en place.

 nous contournons le moulin par la gauche en montant au sommet du puits où était stockée l' eau afin d' obtenir une hauteur maximum.

 

 

 

 Nous longeons le caniveau ou "béal" utilisé pour acheminer l' eau jusqu' au puits.

 Le sentier frôle une paroi, incurvée par l' érosion.

 

 

 

 Une échelle métallique nous aide à grimper un obstacle vertical.

 Nous passons sous une courbe harmonieuse probablement taillée par l' eau, en un temps lointain.

 

 

 

 Nous sommes entre deux falaises rocheuses.

 Redescendus au fond du vallon, nous traversons une forêt de buis.

 

 

 

 L' eau de la Véroncle commence a former des nappes isolées.

 Il faut parfois mettre les mains.

 

 

 

 Le passage dans les gorges est souvent étroit.

   Une corde a été mise à la disposition de tous les randonneurs. Elle facilite l' ascension d'un gros rocher.

 

 

 

        Une autre corde nous permet de descendre beaucoup plus         facilement une pente raide.

 Des conseils avisés sont parfois nécessaires.

 

 

 

 Sur la roche plate chacun se sent plus à l' aise.

 Il faut toutefois contourner quelques marmites.

 

 

 Dans cette nature merveilleuse, nous prenons plaisir à évoluer.

 

 

 

 

 Comme chacun le sait, après la montée arrive la descente.

 

 

 

 

 Les difficultés ralentissent le groupe qui ne s' en plaint pas.

 Quelques passages en corniche nous permettent de souffler un peu.

 

 

 

 Mais très vite il faut faire fonctionner ses muscles.

 Un passage est sécurisé par des cables, des marches métalliques, des barreaux, une chaîne et...........Michel!

 

 

 

 Le lit de la Véroncle s' est élargi.

 Entre les buis, quelques passages à gué sont franchis.

 

 

 

 Maintenant l' eau s' écoule lentement sur une dalle rocheuse très glissante qu' il faut parfois traverser avec prudence.

 

 

 

 

 Face à une falaise aux formes multiples, nous posons nos sacs et déjeunons au soleil.

 

 

 

 Nous reprenons notre chemin dans un cadre enchanteur.

 

 

 

 

 Au loin une roche trouée vient compléter le tableau.

 Le bloc est probablement un peu lourd.

 

 

 

 Nous atteignons le moulin Gruaire qui produisait la farine de gruau. Très riches en gluten, cette dernière est utilisées en pâtisserie. Le gruau est une préparation de grains de céréales, tels que l' avoine, le blé, dépouillés de leur enveloppe corticale. La farine de gruau existe en deux types 45 et 55 et lève deux fois plus que la farine ordinaire.

 

 

 

 

 Nous repartons en sautant le cours d' eau et arrivons face au moulin "Jean de Marre". Ce moulin le plus imposant de tous, diffère des autres par sa taille et ses fonctions. Construit sur quatre niveaux, c' était également une exploitation agricole.

 

 

 

 Les céréales que l' on portait à moudre provenaient surtout de la grande plaine agricole du Limergue située entre Gordes et Roussillon. Il s' agissait essentiellement de froment, de seigle, d' orge ou d' épeautre.

 

 

 

 

           Le linteau en anse de panier est superbe.                    Une cascade coule entre le moulin et la falaise

 

 

 

 

 Nous continuons à sauter de pierres en pierres pour traverser le cours d' eau.

        La tête du groupe s' est légèrement élevée et nous adresse des        signes amicaux.

 

 

 

 Nous plongeons en direction du moulin de Charesse qui conserve encore quelques poutres maîtresses.

 

 

 

 

 Non loin de là, nous atteignons le moulin du Dévissé.

        Cette fois-ci nous devons faire appel à nos dons d' équilibristes        pour éviter de nous mouiller les pieds.

 

 

 

 Le sentier débouche sur une zone très aérée.

         Le cours d' eau qui coule à même la terre, nous pose quelques         problèmes.

 

 

 

 Nous passons à une cinquantaine de mètres du moulin des Etangs, restauré en maison d' habitation  et situé dans une propriété privée

 Le grand mur qui s' élève dans le vallon, était le barrage de retenue d' eau.

 

 

 

 Le sentier balisé jaune, s' écarte du vallon vers la droite tout en nous faisant grimper.

 Il débouche sur un chemin carrossable qui nous dirige vers un gîte.

 

 

 

 Après avoir dépassé la ferme, nous montons dans la colline.

     Arrivés au réservoir près du terrain de camping, nous suivons sur     400 mètres la piste d' Audibert que nous laissons en bifurquant     à gauche, dans la forêt de pins d' alep.

 

 

 

 Le chemin descend en pente douce jusqu' au village de Joucas.

 Nous arrivons face à l' entrée du château.

 

 

 

 Nous descendons la calade du potier en faisant attention aux cactus qui dépassent.

 Nous sommes encore à la hauteur de la toiture de l' église.

 

 

 

 Sur la place de la Fontaine, nous effectuons le regroupement.

 Nous faisons face à l' église Saint-Jean-Baptiste de Joucas.

 

 

 

 Il ne nous reste plus qu' à redescendre la "Rue Grande"........

 ......Pour retrouver notre parking.

 

 

 

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