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Dénivelée = 660 m Distance = 16,7 km |
Animation : Alain ISAMBART
Effectif = 16
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C'est depuis le parking situé au croisement des départementales D 31 et D 234, que nous démarrons notre randonnée. Nous pénétrons dans l'ombre et l'humidité froide d'un bois de pins d'Alep et de cèdres. La traversée d'une zone aérée nous fait apprécier pendant un court instant le soleil rasant puis nous pénétrons de nouveau dans la pénombre. Nous arrivons dans la Combe du Colombier entre les falaises de roche blanche dont les sommets sont fortement éclairés. Au travers des branchages nous distinguons un trou ovale dans la paroi. La pente du sentier est progressive mais le sol est très caillouteux. Nous avançons dans un trou noir dont l'atmosphère est toujours froide et humide. Le jour réapparaît au moment d'atteindre la Bergerie du Colombier. Son réservoir d'eau recouvert d'une voute de pierres sèches, est à moitié plein. Nous profitons de ce coin agréable pour y faire une petite halte salvatrice. Nous poursuivons maintenant notre avancée dans le vallon de la Sapine. Il nous faut gravir quelques raidillons très rocailleux et tout en grimpant, le sentier devient de plus en plus étroit et aérien dans une végétation où le buis a remplacé les résineux. Nous arrivons enfin sur le plateau sommital en atteignant le sommet des Fourclas. Nous serpentons dans la caillasse entre les touffes de buis. Quelques cairns nous indiquent la direction à prendre et finalement nous tombons sur un chemin forestier. Comme il est l'heure du casse-croûte, Alain nous dirige derrière une végétation nous protégeant de l'air frais. Après le café et le Génépi, nous repartons jusqu'au panneau des Aires de Bédoin et prenons la direction de Vidauque. Quelques cèdres bordent notre petite route goudronnée. Au loin, se dessine à notre gauche l'Étang de Berre, puis un peu plus en face, se dresse le massif des Opies. Nous quittons l'asphalte en tournant à droite sur un sentier nous dirigeant sur les hauteurs de la Combe de Vidauque. A ce moment là, un gros nuage noir lâche au dessus de nos têtes une sorte de grésil blanc. Heureusement cet épisode hivernal n'est que de courte durée car le ciel bleu refait son apparition. Au moment d'entrer dans la Combe de Vidauque, nous tombons en admiration devant de superbes cèdres se dressant verticalement. Nous pénétrons maintenant dans l'épaisseur de la végétation et retrouvons l'ombre et l'humidité rencontrées dans la matinée, mais cette fois-ci, le sentier est descendant. Quelques trouées dans la végétation, laissent toutefois apparaître la blancheur du calcaire urgonien contrastant avec le ciel bleu. Nous passons près de grandes parois verticales et longeons un beau mur de pierres sèches. Au treizième kilomètre, Alain nous fait prendre à notre droite une sente grimpante. Nous sommes dans le vallon de Baume Martin. Au milieu de "nulle part", un petit bassin en béton de forme carrée nous interpelle. Nous continuons à grimper et après avoir dépassé quelques lacets, notre regard est attiré par une belle falaise dont l'érosion semble avoir sculpté une grande vague. Un mur de pierres sèches nous laisse supposer que cet endroit fut probablement habité. Nous redescendons notre sentier pour rejoindre la Combe de Vidauque. Nous traversons un couloir formé de deux grandes parois verticales, puis arrivons devant cet énorme trou que nous avions à peine perçu dans la matinée, mais qui cette fois est parfaitement visible avec de petits arbres poussant à sa base. Non loin de là, se dresse un grand mur coloré de traces rouges. Nous repartons maintenant dans la pénombre jusqu'au croisement avec le départ de la Combe du Colombier et suivons le chemin qui nous dirige jusqu'à notre parking. |
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