Dimanche 21 Octobre 2007

 Le Colorado Provençal près de Rustrel (84)

Animateur : Jacques LUCAS

 

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Dénivelée =  280 m     Distance = 15 km

 

 

 

 

 

 C' est depuis un parking situé à l' extrémité Ouest du Colorado que démarre notre randonnée. La journée s' annonce ensoleillée.

 En bordure du chemin goudronné qui monte vers la            montagne, s' élève une cheminée de fée.

 

 

 

 C' est à travers les bois de pins d' Alep que grimpe le sentier. Il nous conduit sur la crête de la chaîne Sud des montagnes de Rustrel.

 Arrivés sur les hauteurs, nous longeons d' immenses terres labourées.

 

 

 

 Nous profitons d' une trouée dans les arbres, pour jeter un coup d' oeil panoramique sur les montagnes Nord et le village de Rustrel.

 Arrivés à l' extrémité Est du Colorado, nous descendons dans le vallon.

 

 

 

 Depuis le chemin forestier, nous commençons à voir en contre-bas, les montagnes colorées.

 Un bloc rouge vient de transpercer le bleu du ciel.

 

 

 

 C 'est sur le sable fin du cirque de Barriès que nous prenons notre déjeuner, face à ces montagnes de sable ocreux.

 

 

 

 

 C' est Jean Allemand surnommé "Jean de l' Ocre"qui donna en 1871, le premier coup de pioche destiné à l' extraction de l' ocre. Mais ce n' est qu' à partir de 1885 que démarra vraiment la production. Plusieurs exploitations familiales se créèrent dans un contexte économique favorable jusqu' à la guerre de 39-45. Sur la commune de Rustrel, 84 ouvriers extrayaient le minerai dans 20 chantiers. L' apogée se situe en 1929 où l' on produit 40 000 tonnes d' ocre dont 98% partent à l' exportation. En 1990 on ne produit plus que 2 000 tonnes car depuis 1950, les colorants synthétiques font effondrer la production des pigments naturels. A Rustrel l' exploitation s' arrête en 1992, cependant la Société des Ocres de France continue à faire fonctionner les carrières de Gargas et vient parfois prélever le minerai rouge à Rustrel.

 

 

 

 

 Dans cet angle de falaise, se crée une belle draperie.

 Une petite cheminée de fée se dresse tout près du désert blanc.

 

 

 

 A quelques pas du désert blanc, un tunnel traverse la montagne.

 L' extrémité du tunnel ne permettant pas une sortie facile, nous rebroussons chemin.

 

 

 

 Certaines voies de wagonnets sont restées en l' état.

Par un petit pont de bois, nous traversons la rivière "Doa".

 

 

 

 Aprés une montée assez raide malgré son aménagement, tous les regards se tournent vers la gauche.

 Il est vrai que le spectacle vaut l' effort fourni.

 

 

 

 Chacun s' approche contre la barrière. Nicole et Marie-Jo n' arrêtent pas de rire... on ne sait pas pourquoi.

 Tout autour s' alignent des dentelles de sable ocreux.

 

 

 

 Par dessus les crêtes rouges, on peut apercevoir le village de Rustrel.

 Au bas de ce coin idyllique, les vestiges d' une pompe semblent attirer la curiosité d' Antoine et de Jean-Luc.

 

 

 

 Nous arrivons maintenant dans la zone du "Sahara".

 Ces pics rocheux nous font un peu penser aux "pénitents des Mées".

 

 

 

 C' est la cuirasse de fer au dessus des sables blancs qui a tout naturellement  fait nommer ce lieu, "la falaise rouge".

 Les dunes nous offrent des nuances multiples.

 

 

 

 Du sol, surgit une arrête rocheuse qui a su résister aux sévices du temps.

 Nous repartons vers nos véhicules en descendant un instant le lit asséché de la rivière Doa. Nous avons eu une journée haute en couleurs.

 

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