Dimanche 31 Janvier 2010

De Saumane à Saint-Gens (84)

Animateur : René BARBIERI

 

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Dénivelée =  615 m     Distance = 13,5 km

 

 

 

 

 

  Partis du parking se trouvant à l' entrée du village de Saumane de Vaucluse, nous remontons la ruelle en direction du centre du village.  Les stalactites de glace pendues à la roche, sont la preuve qu' il ne fait pas bien chaud dans la région.

 

 

 

 

 Nous passons au Sud du rocher qui supporte le château.

 Une magnifique borie trace la limite Nord du village.

 

 

 

 Après avoir quitté l' asphalte, nous remontons un chemin de terre qui s' enfonce dans un bois de pins d'alep.

    A l' extrémité d' une "patte d' oie", nous faisons un petit arrêt    devant la statuette de Saint-Gens.

 

 

 

 Le chemin bordé de murs en pierres sèches, s' élève progressivement.

 Nous arrivons à voir la ligne d' horizon Sud.

 

 

 

 Dans une zone dégagée, un petit replat nous permet de reprendre notre souffle.

  Très vite le sentier se faisant de plus en plus caillouteux, se remet à  grimper.

 

 

 

 Le panorama de la plaine cavaillonnaise rivalise avec la majestueuse silhouette du Mont Ventoux.

 

 

 

 

 

 Sur la route menant à Saint-Gens, nous posons avec le Mont-Ventoux comme image de fond.

 Nous entamons la descente vers Saint-Gens.

 

 

 

 Nous passons à côté d' une ancienne carrière de calcaire blanc ayant l' aspect d' un amphithéâtre antique.

 La statue de Saint-Gens est tournée vers le village du même nom.

 

 

 

 Nous pénétrons dans un lieu "Saint".

 Un magnifique monument émerge derrière le plateau.

 

 

 

 Nous arrivons devant l' église du sanctuaire de Saint-Gens construite après la mort du saint puis aménagée en 1832 et 1877. Une châsse en bois doré contient dans cet édifice, les reliques de Saint-Gens.

  Dans l' église, on peut se recueillir devant une reproduction du saint  mort le 16 mai 1127 à l' âge de 23 ans.

 

 

 

 A côté de l' église se trouve une fontaine avec une vache et un loup nous rappelant la légende populaire de Gens Bournareau (voir en fin de page).

     Nous quittons Saint-Gens et son église en passant devant un     oratoire.

 

 

 

 Nous suivons un sentier très pentu jusqu' à la source miraculeuse.

 

 

 

 

 Nous faisons un petit arrêt devant la source qui soigne les fièvres et bien d' autres maux physiques et spirituels (pour ceux qui y croient).

     Nous poursuivons sur un petit sentier en balcon qui monte vers     le plateau.

 

 

 

 Un immense rocher à tête de lion, semble nous surveiller.

 La pente est moins forte mais la sente est toujours aussi étroite.

 

 

 

 Nous abordons une zone très froide où la neige de ces derniers temps n' a pas encore fondu.

 

 

 

 

 Le plateau est enfin là.

 Nous avons cherché un bon moment avant de trouver le coin idéal abrité du vent froid. Il fait tout juste 4°.

 

 

 

 Maintenant il nous faut descendre.

 Le sentier est sinueux et très caillouteux.

 

 

 

 Dans la caillasse très meuble, les pieds ont tendance à déraper.

      Débouchant sur un large chemin, notre démarche est beaucoup      plus assurée. Michel et Yvette ont bien tenu le coup.....!

 

 

 

 Une habitation troglodyte attire les plus curieux d' entre nous.

 Notre sentier suit l' écoulement presque glacé, d' une source.

 

 

 

 Nous voilà de retour à Saumane de Vaucluse.

     Nous rejoignons nos véhicules sur un parking qui depuis ce matin      s' est bien rempli.

 

La légende populaire de Saint-Gens

Gens Bournareau (ou Bournarel) est né à Montreux vers 1104. Sa jeunesse est faite de travail et de piété. Malgré tout il est chassé de Montreux, ce qui le fait partir accompagné de ses deux vaches, vers le val rocheux du Beaucet où il vit de culture et de prières. Un loup dévore l' une de ses vaches, mais Gens arrive à apprivoiser le loup et à l' atteler au côté de sa dernière vache.    C' est son premier miracle.  La sécheresse sévit à Montreux et la mère de Gens vient le rechercher  pour le ramener  au pays. Sur le chemin du retour il fait très chaud et la mère de Gens lui réclame à boire. De son index il touche un rocher d' où il fait jaillir de l' eau et du vin. C' est son deuxième miracle.  Avant de repartir sur les conseils de sa mère il assèche la fontaine de vin, jugée comme source de malheur.  A  Monteux  après avoir fait une procession autour de la ville,  la pluie tombe enfin. C' est son troisième miracle.

 

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