Mercredi 20 Janvier 2010

La Vallée des Baux (13)

Dénivelée =   25 m     Distance = 18,5 km

 Nous nous sommes garés tout près du pont de Barbegal, côté rive droite du canal de la Vallée des Baux.

     Nous laissons derrière nous le château de Barbegal et son     pigeonnier construit sur une ancienne pile de l' aqueduc romain.

  Devant nous se profile une longue ligne droite, de la digue  reconstruite lors des grandes inondations de 2003.

  L' alignement parfait de la gent féminine permet de faciliter les  problèmes de communication pendant la marche.

 Dans l' un des nombreux pièges déposés tout au long de la berge, un ragondin s' est fait prendre en voulant manger la carotte.

    Nous regardons tous la pauvre bête d' un air compatissant, mais il    faut savoir qu' elle est à l' origine de la destruction des digues.

 A côte d' un poste transformateur, un groupe électrogène nous rappelle les nombreux problèmes électriques rencontrés deux semaines en arrière.

 Nous traversons un cannier qui nous cache le paysage.

   Un ragondin en liberté ne semble pas être effrayé par notre   passage.

 Les premières gouttes de pluie nous font enfiler la cape.

  Nous passons à côté de l' une des nombreuses stations de  pompage.

 Les corbeaux tourbillonnent autour des peupliers blancs.

 Derrière les roseaux immobiles, les peupliers blancs se miroitent dans l' eau calme du canal de la Vallée des Baux.

 Traînant sa bosse, chacun avance d' un bon pas malgré la pluie fine.

 Une passerelle métallique permet de franchir le canal des pompes.

 Après avoir franchi la D 27 au pont de l' Estret nous passons la barrière qui nous fait poursuivre la rive droite du canal.

    Nous arrivons au lieu dit "Les quatre platanes" face au bras    alimenté par une source qui provient du Bois de Santa Fé.

 Derrière un jeu merveilleux de couleurs, s' élève le plus haut sommet des Alpilles, les Opies.(Voir)

 En retournant sur nos pas, nous voyons sur notre droite, la chaîne des Alpilles se profiler derrière un voile de brouillard.

   Après être passés sur le pont de l' Estret, nous longeons sur un   bon kilomètre la D 27, en   prenant la direction plein Sud.

 En face "La Fourbine", nous nous engageons sur le PR qui traverse les terres de l' un de nos entrepreneurs très connu du côté d' Arles.

    Nous devons adopter "la file indienne" sur le chemin de l' Ilon un    peu boueux.

 Nous pénétrons dans le Bois de la Taulière en essayant de contourner quelques étendues d' eau de pluie.

 La pluie très respectueuse de notre confort, a cessé de tomber juste avant notre arrêt casse-croûte.

 Nous sortons du bois tout en nous rapprochant des marais.

 Nous nous situons entre les Anciens Marais des Baux et la chaîne des Alpilles.

 Quelques longueurs du chemin, sont peu praticables.

    Nous dépassons a peine la barrière de l' Ilon, qu' il se remet à    pleuvoir.

 De jeunes taureaux semblent très curieux en nous voyant passer.

 C' est sur un pont aux barrières dégradées que nous traversons le canal de la Vallée des Baux, afin de rejoindre sa rive droite.

 La cape commence à ruisseler sur le pantalon.

 Nous retrouvons le château de Barbegal avec son pigeonnier en considérant que malgré le temps, les absents ont encore eu tort.

Un grand merci à Claude de nous avoir trouvé cette belle randonnée alors que tous nos massifs des Alpilles sont encore sous le couvert de l' interdiction Municipale. En espérant que d' autres animateurs pourront s' en inspirer.

Tracé en jaune de notre randonnée "La Vallée des Baux"

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